Prologue

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Prologue

Mathilde savait pertinemment qu’après ce week-end qu’elle aurait bien voulu qualifier de « mouvementé », elle ne pouvait plus se contenter de faire comme si de rien n’était. Ces 2 jours ne pourraient sûrement pas s’effacer en clignant des yeux. Sans doute les garderait-elle à vie en mémoire... Sans doute était-ce ceci qui l’effrayait... Et elle ne pouvait pas se permettre d'encombrer sa mémoire de ces derniers faits, sans quoi elle deviendrait paranoïaque jusqu'à la fin de ses jours. Elle tremblait. Elle s’était enfermée dans son appartement. Personne ne saurait dire à quoi pensait-elle à cet instant précis... Ce que l’on peut affirmer, c’est qu’elle était effrayée. Elle vira du rose pâle au blanc.
Elle cru entre apercevoir une ombre. Mais peu lui importait « doré n’avant » Elle entendit la porte du living grincer comme à son habitude quand on cherche à faire le moins de bruit possible... Elle entendit aussi les marches grincer, sans doute était-ce la neuvième marche - son bruit l’avait trahie.
Elle sentit un souffle rauque posé sur sa nuque. Mais il était trop tard pour faire marche arrière... Une détonation. Un corps gisait là, inerte. Mathilde n’était plus blanche. Elle était rouge. Rouge sang. Mathilde venait de passer les derniers instants de sa courte vie. Elle les avait passé dans la peur et la crainte, au lieu d’être dans les bras de son fiancé...

Chapitre I

« Vous êtes viré ! »
«  Pardon ? Je ne suis pas sûr d’avoir compris »
«  Vous êtes viré, Jack. Vous comprenez là ? Parce que je peux le répéter si vous le souhaitez, ça sera juste prélevé sur votre feuille de note. Oh, suis-je bête – Jack s’efforça de ne pas acquiescer – vous n’êtes même pas salarié ! ! ! »
Etre mis à la porte. Sans doute est-ce que redoutais le plus Jack. Pourtant, ce n’est pas que Jack ne soit pas doué dans le journalisme. D’ailleurs, il a un sacré palmarès ! ! ! En 2004, avec sa licence en poche, il était entré dans la boîte de plus grande renommée du pays. C’est à cet endroit-même où il avait atteint son record de durée de contrat : 7 mois et 13 jours exactement. Mais depuis, la date de sa crucifixion ne faisait qu’être avancée. En 2005, après avoir recopié un article d’un grand journaliste, tout le monde avait remarqué que le petit Jack n’était pas à ce niveau. Même quelques politiciens auraient compris qu’il s’agissait d’un plagiat. C’est dire ! Cette même année, il avait commandité un crime et était arrivé de ce fait le premier sur les lieux. Mais, il avait oublié qu’il y avait dans ce quartier d'affaire des caméras postées un peu partout. On lui avait retiré ses fonctions. A sa sortie de prison, en 2006, il avait cherché en vain une boîte où on accepterait de prendre quelqu’un comme lui. Chose faite, en 2007. Lorsque qu’il sût qu’il était embauché, il fut pris d’une joie ! ! ! Mais ce fût de courte durée. Car toutes les bonnes choses ont une fin ! Au bout de 18 jours seulement, après uniquement deux articles de publiés, son patron lui annonçait déjà poliment qu’il devait dégager. En effet, ses articles concernant l’éducation en France étaient truffés de faute. « C’était pour que les jeunes cherchent les fautes ! », s’était-il justifié auprès de ses supérieurs. Mais, une fois, cela peut passer, deux fois, c’est une faute professionnelle.
Ainsi, Jack se retrouvait à la rue. A 29 ans, même un aveugle aurait senti qu’il n’était pas doué pour la vie en couple. Et pourtant, ce n'était pas la beauté qu'il lui manquait ! Il était beau gosse, mais pas très habile, dans les 2 sens. Célibataire endurci, il était à la recherche de l’âme sœur. Et c’était fait ! A sa sortie de prison, il l’avait rencontrée. Cette ange au sourire parfait. Elle était parfaite. « Trop parfaite pour moi » avait-il pensé lorsque qu'elle lui annonça qu'elle le quittait, au bout de 8 mois et 1 jour. « Record battu!! », se rassura-t-il.
Mais Jack s’inquiétait. Depuis voilà quelques temps, cette même femme ne lui avait pas envoyé de réponses. Cela faisait trop longtemps. D’ordinaire, au bout de deux jours, il recevait une réponse, et là cela faisait 4 jours ! ! !
Cette femme, au doux sourire portait le plus beau nom qu’il soit : Mathilde.


ps:Alizée, je te laisse supprimer le premier prologue si tu le souhaite